mercredi 18 août 2010

Mission Parc de la Mauricie







Le 14 Août à 5h du matin, à bord de leur voiture familiale, nos 3 compatriotes, et 3 de leurs amis ont une nouvelle fois pris la route.
Leur destination cette fois-ci : le Parc National Canadien de la Mauricie, perdu au milieu des Laurentides.
Durée de la mission : 2 jours.
Objectif principal : survivre !
Objectifs secondaires : admirer les paysages magnifiques, se balader en canot, profiter de la nature et de la vie sauvage.
Tous les objectifs semblent avoir été atteints, non sans mal parfois.
Après avoir réservé leur emplacement (et oui, les places sont très limitées et non réservables à l'avance) ainsi que leurs canots, c'est le grand départ. Leur matériel de survie embarqué dans leurs nouveaux moyens de transport, nos 6 aventuriers s'avancent sur les eaux calmes du Lac Wapizagonke, au milieu de paysages à couper le souffle.
Vient ensuite la douloureuse étape du portage de canot sur une distance de 2,4km dans la forêt, puis l'installation du campement. A peine une pause sandwich pour récupérer en puisant dans leurs rations de survie, et les voilà repartis sillonner le Lac Anticagamac, au bord duquel ils se sont établis.
Ils ont progressé au milieu des nénuphars, des maisons et barrages de castors, en apercevant les empreintes des animaux sauvages qui rôdent, comme les orignaux.
Quelques baignades, éclaboussures et un chavirage plus tard (nous tairons le nom de l'équipe ayant fait naufrage, mais vous trouverez peut-être des indices dans les photos...), les voilà de retour au campement pour une soirée feu de camp, allumé avec bravoure avec une pierre à feu, en compagnie d'un canadien partageant leur camp de fortune et avec qui ils sympathisèrent.
Une nuit à même le sol, quelques ronflements, et quelques piqûres de moustiques, et les voilà repartis arpenter la forêt, pour se rendre aux magnifiques chutes Waber dans lesquelles ils purent crapahuter car il n'y a pas eu trop de pluies cette année-là. Ils finirent ici les rations avant de prendre le chemin du retour.
De nouveau le difficile portage et puis le soulagement du retour aux canots. Retour sans encombres malgré une course poursuite liée à quelques gouttes d'eau malencontreuses. Puis il fût déjà temps de retourner à la vie civilisée, plutôt au bon moment puisqu'il se mit à pleuvoir juste à cet instant.
Un Burger King pour se remettre quelque chose dans l'estomac, et nos aventuriers d'un week-end retrouvèrent le confort de leurs lits, des images plein la tête.